DANSE
Opéra
MIÉ COQUEMPOT EST ARTISTE ASSOCIÉE AU MANÈGE
Musique et danse, formes traditionnelles et écritures contemporaines, tissées entre le Japon et la France. L’ambitieux projet de la compositrice Noriko Baba et de la chorégraphe Mié Coquempot percute en inventant une nouvelle forme de spectacle, le « nôpéra ».
Sur scène, règne un chaos scintillant et hautement stylisé. Celui des villes d’aujourd’hui : vidéo, téléviseurs, lumières, maquillages, câbles, objets recyclés, créent un climat de cinéma qui évoque le Blade Runner de Ridley Scott. Au croisement de l’art théâtral japonais, le Nô, et des sonorités contemporaines, compositrice et chorégraphe sèment le trouble en s’attachant aux gestes ainsi qu’aux bruits des somptueux costumes des protagonistes. Un univers qui s’inspire aussi du mouvement graphique japonais heta-uma.
À l’origine de cette récente création, Pierre Roullier, directeur de l’Ensemble 2e2m. Il a invité la compositrice Noriko Baba à créer un opéra et proposé à la chorégraphe Mié Coquempot d’en porter la mise en scène. Inspirée des folies médiévales et d’un livret du XIVe siècle de Zéami, l’œuvre s’appuie sur le personnage d’Aoï, une noble dame dont le rang exigeait l’élégance et la grâce mais qui fut saisie par le drame de la jalousie et la soif de vengeance. Elle est interprétée par une chanteuse d’exception Ryoko Aoki. Ainsi s’invente, non sans un zeste de dérision, un opéra détonant mêlant accents punks et traits de haute voltige.
AUTOUR DE AOÏ
RENCONTRE AVEC L'ÉQUIPE ARTISTIQUE
Jouer avec la tradition et réinventer une modernité.
VE 25 NOV / à l'issue de la représentation.
ET AUSSI : UN WEEK-END CONTEMPORAIN AU CELLIER
Du 25 au 27 novembre, musique contemporaine et arts visuels se conjuguent aussi au Cellier, avec le projet Cadenza Onirica, présenté par Césaré Centre national de création musicale. Pour en savoir plus, suivez le lien en bas de page.