DANSE
20.06
JE 20 JUIN - 19:00
AU STUDIO K622 À ORGEVAL
5 Rue de Tahure
PUIS À LA FILEUSE
26 Rue du Dr Albert Schweitzer
TARIF B - BILLET UNIQUE POUR LA SOIRÉE
JAUGE RÉDUITE
POSSIBILITÉ DE RESTAURATION SUR PLACE
Le Laboratoire chorégraphique, le Manège et la Fileuse vous donnent rendez-vous dans le quartier d’Orgeval pour une nouvelle soirée Dansité. Au programme, un parcours chorégraphique pour découvrir trois créations intrigantes autour des croyances, des pierres et d’une pieuvre…
giovanni zazzera
credere
Dans nos sociétés où la désinformation devient un outil de guerre, où les différences de croyances créent une frontière entre les cultures, le chorégraphe luxembourgeois Giovanni Zazzera choisit de mettre la croyance au cœur d’un triptyque chorégraphique. CREDERE, dernier volet de cette trilogie, s’attache à donner forme aux états émotionnels liés à notre besoin de croire. Comme sous l’emprise de mystérieux rituels, trois danseurs et danseuses composent des tableaux troublants où les corps nus s’enchevêtrent, s’enlacent, résistent ou s’abandonnent, transcendés par la musique, la peau, le souffle… Visuellement puissant, CREDERE donne rendez-vous vers des mondes inconnus où l’invisible devient visible.
avant-première
cie b&n
l’écriture des pierres
Qu’est-ce que – pour l’homme – une pierre ? Inspirée par l’œuvre de Roger Callois qui voyait dans les pierres des correspondances avec l’imaginaire humain, la compagnie b&n s’interroge sur notre rapport avec le monde minéral. Avec cette création chorégraphique in situ, il s’agit de réactiver la relation de l’homme au règne minéral et à son histoire, à travers un lieu, les pierres que l’on y trouve, la géologie du terrain, les édifices qui y sont construits. Sur une musique électro live, les quatre interprètes relient matières et mémoire, par la danse et la parole. À partir de la mise en mouvement des pierres, ces arpenteurs de l’imaginaire nous amènent à porter un regard poétique sur les minéraux.
rebecca journo
les amours de la pieuvre
Les amours de la pieuvre est une installation-performance chorégraphique, acoustique et plastique autour de la pieuvre. Inspirée par l’estampe d’Hokusai Le Rêve de la femme du pêcheur, Rebecca Journo invoque le caractère érotique, étrange et monstrueux de la pieuvre en le transposant dans le corps : la langue des deux performeuses devient l’objet à partir duquel le mouvement s’organise, s’apparentant à un tentacule enfoui à l’intérieur du corps – un corps comme « épris » d’une pieuvre. Ce travail s’inscrit dans la continuité d’une recherche d’écriture chorégraphique et sonore en interaction directe, en proposant une immersion dans un laboratoire où l’on dissèque le corps par le son.